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TÖPFFER, WOLFGANG ADAM

* 20.5.1766 Genève, † 10.8.1847 Genève

Vitazeile Peintre de genre et de paysage, aquarelliste, caricaturiste et graveur. Figure majeure de la première Ecole genevoise. Père de Rodolphe Töpffer Tätigkeitsbereiche peinture, aquarelle, dessin au lavis, dessin, gravure, caricature, peinture à l'huile Lexikonartikel Fils d’un tailleur franconien immigré et d’une mère vaudoise, Adam Töpffer grandit dans un milieu modeste. Son père, qui exploite une chaussetterie à Genève, meurt en 1795 et le laisse à la tête d’une famille avec deux jeunes frères et une sœur. Il épouse Antoinette Counis, fille d’un épinglier et, comme lui, immigrée de deuxième génération, dont il aura trois enfants: Louise, Rodolphe et Ninette.

A quatorze ans, Töpffer finit son apprentissage de graveur. Il a travaillé dans l’atelier de Jean-François Hess et a suivi les cours qu’un compagnon de Louis Ducros, Isaac-Jacob Lacroix, donnait à la Société des Arts. Après avoir collaboré avec les graveurs François Lardy et Carl Hackert à Lausanne, il travaille quelque temps pour la librairie genevoise et grave plusieurs planches pour le Voyage dans les Alpes d’Horace-Bénédict de Saussure. En 1786, la Société des Arts lui permet de parfaire sa formation à Paris, afin qu’il succède à Lacroix à son retour. Pendant trois ans, il fréquente l’atelier du graveur Nicolas Delaunay et l’Académie, où il est inscrit auprès de Joseph-Benoît Suvée. Il s’initie à l’aquarelle avec l’architecte Jean-Thomas Thibaut, partage une chambre avec le peintre Jean-Louis Demarne et noue des relations avec artistes et marchands d’art. A son retour en juin 1789, la révolution à Genève le laisse sans travail. Il se met à la peinture de portrait à l’aquarelle, expose pour la première fois à Genève en 1792 et suit Pierre-Louis De la Rive dans ses campagnes de paysage. Il enseigne le dessin pour survivre, pense quitter sa ville natale, mais obtient du gouvernement révolutionnaire un appartement et quelques travaux qui l’incitent à rester. Il commence à peindre à l’huile et réalise aussi, à côté de caricatures informelles, des tableaux caricaturaux à l’aquarelle qu’il exposera en 1798 à Genève. Cette même année, qui voit Genève annexée par la France, Töpffer innove et montre un paysage à la sépia au Salon à Paris. En 1802, un historien très prisé à Paris, Tønnes Christian Bruun-Neergaard, loue ses dessins et spécialement ses caricatures: il le surnomme «le Hogarth de Genève». Au cours des voyages qu’il entreprend dès lors à Paris, artistes et collectionneurs l’incitent à faire «des tableaux de figure où le paysage ne sera qu’accessoire», comme il l’indique dans une lettre à sa femme. Le succès venant, l’impératrice-mère de Russie Maria-Fédorovna et l’impératrice Joséphine achètent ses tableaux. Il obtient une médaille d’or au Salon en 1812. A la Restauration, sa clientèle s’élargit: il expose à Londres et effectue un séjour de quatre mois chez un mécène anglais qui lui achète plus de tableaux que quiconque auparavant. Après 1814, durant les querelles politiques qui suivent l’occupation française de Genève, Töpffer s’engage activement aux côtés des libéraux genevois et élabore des caricatures politiques remarquables. Il milite pour diverses causes, fustige notamment des innovations agricoles onéreuses et s’oppose au fanatisme religieux qui suit le mouvement du Réveil. Ses aquarelles et lavis continuent à être très appréciés et trouvent de nombreux amateurs en Europe. Il n’expose en Suisse que depuis les années 1820 et obtient finalement en 1830 une médaille d’or à Berne pour la peinture de genre. Membre influent de la Société des Arts à Genève, qu’il préside à plusieurs reprises, il s’investit dans la vie culturelle genevoise et enseigne pendant plus de quarante ans dans les écoles de la Société. Parvenu à une relative aisance, il suit de près l’éducation tant artistique qu’intellectuelle de ses enfants. Sa cadette épousera le riche collectionneur Jean-François Duval. Il assistera à la gloire de son fils Rodolphe et lui survivra, n’ayant jamais cessé de dessiner et de peindre durant une carrière longue de plus de soixante ans. L’art d’Adam Töpffer exploite plusieurs techniques et genres dont on a que très récemment découvert l’importance et les multiples facettes. Son œuvre est essentiellement graphique au début de sa carrière. L’artiste acquiert la maîtrise de la ligne par la pratique du métier de graveur; il devient un dessinateur virtuose. Ses très nombreux dessins, du rapide croquis au crayon de graphite à l’étude très poussée et rehaussée de divers craies, ne varient que peu au fil du temps, mais constituent un des aspects les plus attachants de son œuvre. Leurs formats sont multiples, des petites scènes de marché aux larges dessins panoramiques pouvant atteindre un mètre. Vers 1790 déjà, l’artiste ajoute le lavis à la sépia, une technique encore nouvelle, mais qu’il n’hésitera pas à exposer au Salon à Paris. La virtuosité dont il fait preuve dans la différenciation des tons fait compter ses lavis parmi les meilleurs que l’on connaît. La même finesse se retrouve dans les aquarelles très accomplies de cette époque. Il s’agit de portraits de grand format inscrits dans un écrin de verdure dont les moindres détails sont rendus avec soin. Par la suite, Töpffer multipliera les paysages et scènes de genre en aquarelle et au lavis, élaborant un style plus synthétique, mais toujours très abouti, qui fait de lui l’un des rares maîtres de l’aquarelle hors de l’Angleterre. Dès le début du XIXe siècle, ses peintures comme la Noce de village et la Sortie de l’église font connaître à Genève comme à l’étranger sa formule très personnelle de peinture de genre, un mélange d’influences issues de la peinture néerlandaise – dont l’humour des «bamboccianti» sied à la verve töpfferienne – et d’une conception idyllique de la nature alimentée par les aspects pittoresques de la vie rurale du bassin lémanique. Le succès de ces tableaux s’est répercuté jusqu’au milieu du XXe siècle (reproductions dans des revues populaires, sur des calendriers et sur des boîtes de biscuits), mais a valu à d’autres aspects plus novateurs de l’œuvre d’être négligés. Par exemple, il existe de nombreux paysages peints en plein air ou d’après des études sur le motif qui reflètent fidèlement le paysage. L’artiste y fait œuvre de précurseur, anticipant les succès de Corot dans ce genre et de l’Ecole de Barbizon. Comme caricaturiste, tant à l’aquarelle que dans de petits tableaux à l’huile, il occupe une place à part, aussi bien par son invention, si particulière, que par sa technique très soignée, rare dans ce genre. Le cursus de Töpffer se distingue par l’absence de séjour formateur en Italie et par une assimilation heureuse d’éléments de la peinture française, notamment de Nicolas Taunay, Carle Vernet et Louis Boilly, ainsi que de la peinture anglaise, l’artiste restant résolument individualiste, préférant une Genève provinciale mais éclairée aux attraits des capitales étrangères. Œuvres: Genève, Musée d’art et d’histoire; Winterthour, Museum Oskar Reinhart.


SIKART Lexikon zur Kunst in der Schweiz

Lucien Boissonnas, 1998, actualisé 2016 https://www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4022958


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Lot 3255 - A168 Gemälde des 19. Jahrhunderts - Freitag 28 März 2014, 17.00 Uhr

PIERRE-LOUIS BOUVIER und WOLFGANG ADAM TÖPFFER

(1765 Genf 1836) (Genf 1766–1847 Morillon)
Porträt von Madame Sara Bouvier-Benoît. Um 1803.
Öl auf Karton.
53 x 42 cm.

CHF 22 000 / 28 000 | (€ 22 680 / 28 870)

Verkauft für CHF 26 400 (inkl. Aufgeld)
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Lot 3020 - Z35 Schweizer Kunst - Freitag 06 Dezember 2013, 14.00 Uhr

JACQUES-LAURENT AGASSE und WOLFGANG ADAM TÖPFFER

(Genf 1767–1849 London) und (Genf 1766–1847 Morillon)
Etude d'un chien bâtard. Um 1815.
Öl auf Karton.
28 x 22,5 cm.

CHF 20 000 / 25 000 | (€ 20 620 / 25 770)

Verkauft für CHF 26 400 (inkl. Aufgeld)
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Lot 3289 - A168 Gemälde des 19. Jahrhunderts - Freitag 28 März 2014, 17.00 Uhr

WOLFGANG ADAM TÖPFFER

(Genf 1766–1847 Morillon)
Porträt eines Mannes. Um 1800.
Öl auf Holz.
20,5 x 18 cm.

CHF 3 500 / 4 500 | (€ 3 610 / 4 640)

Verkauft für CHF 5 400 (inkl. Aufgeld)
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