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REYMOND, CASIMIR

* 9.4.1893 VAULION, † 16.7.1969 LAUSANNE

Maler, Zeichner und Skulpteur.

Casimir Reymond entre en 1908 à l’École normale de Lausanne, qu’il quitte en 1909 pour l’École des beaux-arts de Genève où, élève d’Eugène Gilliard, il se lie d’amitié avec Marcel Poncet. Des divergences d’opinions entraînent son départ en 1913. Cette même année, une grande exposition de ses peintures le distingue sur la place lausannoise. Mobilisé en 1914, il s’essaie à la sculpture en autodidacte et participe l’année suivante, grâce à la recommandation de Poncet, aux travaux de la nouvelle église de Grange-Canal à Genève. Sa première commande publique de l’après-guerre, un bas-relief biblique dans la chapelle de Montfaucon à la cathédrale de Lausanne (1918-1919), frappe Félix Vallotton qui l’encourage à s’installer à Paris.

Après son mariage avec Jeannette Champ-Renaud, il s’y établit en 1921 et, affilié à la galerie Rodrigues, s’adonne quelque temps encore à la peinture tout en sculptant des bustes et des nus. Séparé de sa femme, il revient à Lausanne en 1925 et taille les Cariatides du Tribunal fédéral (1925-1927). À Paris deux ans plus tard, il fréquente ses compatriotes vaudois et voit quotidiennement le sculpteur Charles Despiau. Il s’initie à la gravure grâce au peintre catalan Pere Créixams Picó et pratique occasionnellement la critique d’art pour surmonter la crise économique.

Nommé professeur à l’École cantonale de dessin à Lausanne en 1932, où il est un remarquable pédagogue, il en assume bientôt la direction jusqu’en 1955. Un grand nombre de commandes, tant publiques que privées, vont être exécutées dans l’atelier qu’il acquiert à Lutry en 1934. Il aborde vers 1935 le vitrail, art qu’il cultivera jusqu’à sa mort. Après sa retraite, il explore des formes sculpturales de moins en moins figuratives; parallèlement, il peint des paysages sobres à l’aquarelle et grave des monotypes. Il est le premier lauréat du prix de la fondation Wilhelm Gimmi en 1968. La même année, il perd son fils unique, né en 1935, et dans la douleur, se retire du monde. Les derniers mois de sa vie seront consacrés à la création de la fondation portant son nom. La peinture des débuts se signale par des tons violents et crus et des formes simplifiées, célébration toute hodlérienne du monde paysan et ouvrier. Casimir Reymond s’y affirme par la monumentalité et une robuste vitalité. À cela s’ajoute une économie notable des moyens: fier de ses origines, il bannit tout luxe ou artifice, taillant par exemple, en 1914, le buste de son père dans une borne agraire. Ces qualités lui vaudront l’épithète d’«artiste classique» et les commandes publiques les plus diverses afflueront: Monument aux morts (1921), Monument à César Roux (1947), décoration de la chapelle de l’Hôpital de Cery à Prilly (1950).

Toutefois, de son propre aveu, le petit format lui convient mieux. Quelques bustes ont une certaine renommée: ceux de Félix Vallotton (1923), Charles Ferdinand Ramuz (1927) et Marguerite Auberjonois (1929) que Charles Despiau admirait. Quand ses moyens le lui permettent, il excelle aussi dans le nu: la sensualité de son chef-d’œuvre La Vendange (1943) déclencha une polémique mémorable. Dès la retraite, sa sculpture devient abstraite: il multiplie les croquis où les formes s’engendrent dans une unité architectonique. Ses derniers vitraux et sculptures, épurés de toute substance vivante, n’ont pas fini d’embarrasser la critique, intéressée principalement par les œuvres des années 1920. Collections institutionnelles (sélection): Boulogne-Billancourt (F), musée des Années Trente; Lausanne, Musée cantonal des beaux-arts. 


SIKART Lexikon zur Kunst in der Schweiz

Sylvain Bauhofer, 1998 https://www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4023469



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Lot 3121 - Z37 Art Suisse - vendredi 05 décembre 2014, 14h00

CASIMIR REYMOND

(Vaulion 1893–1969 Lausanne)
Les dents du midi - "Verger en fleurs". Um 1916.
Öl auf Leinwand.
Unten rechts signiert: Casimir Reymond.
81,5 x 117 cm.

CHF 5 000 / 7 000 | (€ 5 150 / 7 220)

Vendu pour CHF 14 400 (frais inclus)
Aucune responsabilité n'est prise quant à l´exactitude de ces informations.

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